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Les cas d'allergies sont-ils en augmentation ? |
Les allergies sont effectivement en recrudescence. Elles peuvent toucher jusqu'à 20% de la population. Leur nombre a doublé voire quintuplé en 10 ans |
Quelles sont les formes cliniques des
allergies ? |
Les petits enfants souffriront le plus souvent de problèmes cutanés tels que l'eczéma ou dermatite atopique, alors que les plus grands se plaindront plus de rhinite allergique aiguë ou chronique ( éternuements, obstruction nasale, écoulement nasal), de conjonctivite ( larmoiement, prurit des yeux), d'asthme ( toux sifflante, sèche, nocturne, limitation respiratoire à l'effort ou oppression thoracique), d'urticaire ( gourmes et démangeaisons migrantes) ou encore d'eczéma de contact ( lésions cutanées démangeantes, desquamantes, chroniques). Plus rarement, l'évènement peut être plus spectaculaire. Comme un œdème de Quincke ( gonflement des tissus de la gorge rendant impossible la respiration ou la déglutition normale) ou un choc anaphylactique ( détresse respiratoire, gourmes généralisées, brusques diarrhées ou vomissements, chute de tension artérielle et perte de connaissance). Certains problèmes digestifs; œsophagite à éosinophiles, reflux gastro-œsophagien, crampes abdominales, diarrhées, vomissements, retard de croissance amèneront aussi à consulter un allergologue. |
Comment arriver au diagnostic ? |
Les bilans sont parfois simples, d'autres seront plus élaborés. Un interrogatoire détaillé et des recherches complémentaires cutanées, biologiques ou autres sont parfois nécessaires. La solution n'est pas toujours immédiate. La connaissance des antécédents familiaux, la description la plus minutieuse possible de l'évènement amenant en consultation, la transmission de tous les traitements déjà essayés, nous permettront d'avancer rapidement. Si la plainte est digestive ou cutanée, il est très intéressant de noter pendant une semaine tout ce que l'on mange au jour le jour. Éventuellement, on peut aussi noter tout ce qui s'est passé dans les 24h qui ont précédé un accident aigu ( urticaire, œdème de Quincke ou choc anaphylactique). En effet, plus le temps passe , plus la mémoire se montre défaillante et trop sélective. Sans ce « journal alimentaire », il est très difficile de faire la part des choses entre une allergie et une intolérance alimentaire. Imposer un régime stricte sans argument net, est totalement déconseillé. Une biologie (dosage des IGG) seule ne peut pas imposer un diagnostic. Les allergies médicamenteuses et celles aux venins d'insectes, sont aussi abordées en consultation. |
Quels sont les traitements ? |
Des solutions thérapeutiques existent. Aucune n'est standardisée. Chacune est individuelle. Les objectifs thérapeutiques seront: L'éviction de l'allergène sera une étape importante de la consultation: minimiser la présence des acariens, consignes concernant les pollens, reconnaître les aliments à risque. Soigner les plaintes lorsqu'elles se présentent pour améliorer son confort quotidien. Envisager une désensibilisation, dans certaines circonstances précises. Participer à une École de l'Asthme |
Qu'est-ce que c'est une École de l'Asthme? |
Après avoir activement participé et mis en place l'Ecole de l'Asthme de la Clinique Saint Jean à Bruxelles, j'invite depuis 2006 les patients asthmatiques à participer à l'Ecole de l'Asthme à La Louvière. Trois séances sont organisées chaque année. Les patients auront l'occasion de « comprendre leur maladie et leurs traitements », de « reconnaître les signes précurseurs d'une aggravation de leur asthme » et d' »apprendre à vivre le plus normalement possible avec leur asthme ». En effet, le diagnostic d'une maladie chronique, n'est jamais une bonne nouvelle. Mais plus on la connaît, plus on la maîtrise et moins elle pausera de problèmes au quotidien. A l'Ecole de l'Asthme, une kinésithérapeute ( Ingrid Leclercq) et une infirmière ( Doriana Biagini) revoient avec le patient les techniques de prises de traitements. Il y a aussi un enseignement de techniques de relaxation, d'exercices respiratoires et d'adéquation de la respiration en cas de crise. Nous invitons aussi les membres de la famille pour qu'ils comprennent le problème, qu'ils le reconnaissent et qu'au besoin ils puissent se montrer efficaces. Un objectif prochain sera la mise en place d'une École de l'Asthme à Wavre, dans le Brabant Wallon. |
Différence entre une allergie et une intolérance alimentaire ? |
Une allergie signifie que le système
immunitaire d’une personne a une réaction de défense
excessive à des substances qui sont inoffensives en
elles-mêmes - la manière de distinguer les substances
néfastes des substances inoffensives a été
« oubliée ». Une intolérance alimentaire peut donner des symptômes très semblables à ceux d’une allergie alimentaire, mais le système immunitaire n’est pas impliqué dans ces réactions de la même façon. Si vous avez une intolérance alimentaire, votre corps est incapable de digérer un certain type d’aliments ou d’ingrédient présent dans un aliment, car l’enzyme nécessaire est absente ou inactive. |
Une prise de sang (dosage des IgG) suffit-elle à déterminer une allergie et/ou une intolérance ? |
Clairement non. Un interrogatoire détaillé, la connaissance des antécédents familiaux, des traitements précédents, des tests cutanés, la tenue d'un journal alimentaire sont d'autant d'éléments prépondérants qui amènent au diagnostic. |
Pourquoi le prix d'une consultation peut varier ? |
Le prix peut varier en fonction des actes
prestés, des examens prescrits, de votre statut mutuel, ... |
Quelle différence y a-t-il entre un test de provocation et des tests cutanés ? |
Le test de provocation consiste à exposer
l'organisme à la substance suspecte en doses croissantes
dans des conditions réalistes. Risques très importants. Les tests cutanés consistent à déposer sur la peau ou juste dessous une série d'allergènes environnementaux et/ou alimentaires à faible dose ou diluée. Risques très faibles. |
Un test de provocation peut-il être entrepris hors milieu hostpitalier ? |
Cela est déconseillé. Certaines réactions peuvent être très violentes et nécessiter en urgence les infrastructures hospitalières. |
Quels risques y a-t-il à consulter un praticien non formé en allergologie pour une plainte allergique ? |
Se voir recommander à tort l'éviction à des
aliments aussi courrants que le blé, les produits laitiers,
les oeufs,... peut être très lourd au quotidien, provoquer
des carences, des phobies et un retard de développement,
avoir des conséquences sociales importantes (en
particulier chez l'enfant) voire même induire de réelles
allergies. |
La désensibilisation est-elle vraiment efficace à long terme ? |
À l'heure actuelle, la désensibilisation est
le seul traitement curatif de l'allergie et reconnu efficace
et durable par l'OMS. Néanmoins il n'est pas applicable à toutes les allergies, il est difficile à mettre en œuvre et demande un effort personnel. |
A qui dois-je m'adresser si je veux analyser mon habitation ? |
Le SAMI, le "Service d'Analyse des Milieux Intérieurs", qui existe également dans les autres provinces wallonnes et à Bruxelles, permet à des personnes souffrant de bronchite chronique, d'asthme ou d'allergies, entre autres, de déterminer si ces maux sont liés à leur logement. "C'est entièrement gratuit. Il suffit d'une prescription médicale. Vous prenez un rendez-vous avec nos services et nous nous déplaçons pour une visite de plus ou moins deux heures", |
En Belgique, quels sont les spécialistes ayant accès à une formation complémentaire en allergo ? |
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Peut-on guérir de l'Asthme ? |
Non, c'est une maladie chronique. Le pronostic de l'asthme, lorsqu'il est correctement pris en charge, est loin d'être mauvais. Avec un traitement adapté, la plupart des asthmatiques peuvent avoir une vie normale, y compris sur le plan sportif. Bien connaître sa maladie permet de diminuer la fréquence et/ou la gravité des crises. D'où tout l'intérêt de participer à une Ecole de l'Asthme. |